Olympien à Tokyo alors que le Canada a terminé en 5e position en poursuite par équipe, Vincent De Haître fait l’impasse sur la Coupe des nations qui se déroule depuis jeudi à Miton, mais il ne fait pas une croix sur le cyclisme sur piste.
Olympien à Tokyo alors que le Canada a terminé en 5e position en poursuite par équipe, Vincent De Haître fait l’impasse sur la Coupe des nations qui se déroule depuis jeudi à Miton, mais il ne fait pas une croix sur le cyclisme sur piste. Après deux petites journées de congé à son retour du Japon où l’équipe masculine avait signé son meilleur résultat depuis 89 ans, De Haître a tenté de se qualifier pour les Jeux de Pékin en patinage de vitesse longue piste, comme il avait réussi en 2014 et 2018. Sa tentative a avorté et sa dernière opportunité de se qualifier s’est envolée en fumée en raison de l’annulation des Essais olympiques en décembre dernier à Québec. L’athlète franco-ontarien avait grandement besoin d’une pause après cette séquence folle. « Mon corps n’en pouvait plus, a-t-il résumé. J’avais plusieurs blessures au dos et aux hanches. Ça faisait deux ans que je n’avais pas pris une pause. Je suis en meilleure santé maintenant après un repos de trois mois, mais je ne suis pas en forme pour participer à la Coupe des nations. » De retour sur la glace De Haître a repris l’entraînement en patinage de vitesse cette semaine, mais il n’exclut pas la possibilité de tenter sa chance aux Jeux du Commonwealth cet été à Birmingham en Angleterre. « Mon objectif est de me qualifier pour les mondiaux de patinage de vitesse en 2023 seulement un an et demi après avoir participé aux Jeux d’été, a-t-il souligné. Si je fais bien au mondial, ça me convaincra que je peux bien faire aussi aux Olympiques d’hiver en Italie en 2026 même en participant aux Jeux de Paris en cyclisme en 2024. Je pense qu’un an et demi est suffisant pour la transition, mais je dois tester le plan. En raison de la pandémie, je n’ai eu que six mois pour me préparer pour Pékin et ce fut un gros problème. » L’athlète multisports n’a qu’un mois pour retrouver la forme nécessaire pour se qualifier pour les Jeux du Commonwealth. « Ce n’est pas impossible de me qualifier pour les Jeux du Commonwealth parce que j’ai réussi en 2014 après avoir pris part aux Jeux de Sotchi quelques mois plus tôt, a-t-il expliqué. Je vais prendre ma décision de tenter ma chance ou non, dans une couple de semaines, en tenant compte de ma forme. » « Je n’irai pas aux (Jeux du) Commonwealth simplement pour participer parce que j’en ai fait en masse des Jeux, mais pour monter sur le podium et même remporter la victoire, de poursuivre de Haître. Ce n’est pas idéal d’arriver à la dernière minute dans le processus de sélection, mais les entraîneurs semblent ouverts. Ils veulent envoyer les cyclistes les plus rapides et je connais déjà l’équipe. Beaucoup de choses se sont passées depuis, mais j’avais terminé au 4e rang sur 1 km au mondial en 2020 à Berlin, et premier parmi les coureurs provenant des pays du Commonwealth. » Facile à accepter Cyclisme Canada se basera sur des temps réalisés à l’entraînement lors d’une journée spécifique pour sa sélection. « Si je ne suis pas assez rapide, ça va être facile à accepter parce que j’ai d’autres objectifs. » À Calgary où il a repris l’entraînement en prévision de la prochaine saison de patinage de vitesse, De Haître s’entraîne notamment en compagnie d’Ivanie Blondin. Au terme de la dernière saison, la double médaillée olympique avait laissé entendre qu’elle pourrait tenter sa chance en vélo cet été, une discipline qu’elle a déjà pratiquée dans le passé, mais ce n’est pas le cas.