Nous sommes aujourd’hui à un an des Jeux d’hiver de Beijing 2022 ! Pour célébrer l’événement, Tokyo 2020 vous présente quatre olympiens et un paralympien que vous pourrez voir à la fois aux prochains Jeux d’été et d’hiver.
Vincent De Haître, Canada, cyclisme sur piste (Tokyo), patinage de vitesse (Beijing)
Je crois qu’un jour, j’ai dû me dire que je pouvais le faire. Et comme je me suis dit ça, et bien maintenant, si je ne le fais pas, ce serait mentir à moi-même. – Vincent De Haître
À peine 180 jours séparent la fin des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et le début des Jeux d’hiver de Beijing 2022. Non satisfait d’une qualification pour les prochains Jeux d’été, le Canadien Vincent De Haître ambitionne de se qualifier pour les Jeux d’hiver également. D’abord en tant que cycliste sur piste avant d’enfiler l’uniforme de patineur de vitesse.
Lorsqu’il se confiait à Tokyo 2020 en août dernier, il soulignait la tâche titanesque qui l’attendait, mais également le choix de privilégier une épreuve d’endurance en cyclisme plutôt que le sprint, afin d’optimiser ses performances dans les deux versions des Jeux.
« J’ai dû choisir entre un programme d’entraînement en sprint, où il faut être en dessous de la barre des 30 secondes, et un programme d’entraînement en endurance, où il faut être autour des quatre minutes. J’ai eu de bons résultats aux tests dans les deux », expliquait l’olympien multi-sports.
« J’avais deux directions possibles, mais j’ai fini par choisir l’endurance, parce que je me suis dit que si je voulais revenir au patinage, ça aurait été plus difficile depuis le sprint. »
Même si de prime abord, il y a peu de similarités entre le cyclisme et le patinage, les deux disciplines ont une chose en commun : la vitesse.
« Sur la glace, ma vitesse maximale est de 60 km/h. À vélo, en effet, je vais plus vite, mais on ne peut pas maintenir cette vitesse très longtemps. Donc en course, la vitesse moyenne est à peu de chose près la même. »
De Haître est qualifié pour Tokyo 2020 dans l’équipe de cyclisme sur piste du Canada depuis le mois d’août 2020. Il va désormais tout faire pour réaliser son rêve de devenir olympien à deux reprises en moins de six mois. Peu importe le prix à payer.
« Je crois qu’un jour, j’ai dû me dire que je pouvais le faire », disait-il tout naturellement. « Et comme je me suis dit ça, et bien maintenant, si je ne le fais pas, ce serait mentir à moi-même. »